Synopsis 🎞

Ki-taek et les membres de sa famille démunie s’infiltrent dans le quotidien d’une famille riche, jusqu’à ce qu’une série d’incidents vienne chambouler l’existence des deux familles.


Je vais commencer en mettant quelque chose au clair tout de suite: Parasite est l’un des meilleurs films de 2019. Je ne dois pas être le seul avec cette opinion, puisqu’il a remporté la Palme d’Or en mai dernier.

Je sais comment ça peut sonner: “film étranger ayant reçu la plus grande distinction à Cannes”. Probablement pas le film avec le plus grand mass appeal...

C’est là que Parasite pourrait fortement vous surprendre. Il s’agit d’un film intelligent et bien construit, mais aussi très divertissant et accessible. Le genre de film que je n’hésiterais pas à recommander à n’importe quel genre d’amateur de cinéma.

Il s’agit d’un retour à sa langue maternelle pour l’excellent réalisateur sud-coréen Joon-ho Bong, après ses deux projets anglophones Snowpiercer et Okja. Bong est un expert dans le mélange des genres, croisant souvent des éléments humoristiques, dramatiques, fantastiques et de critique sociale.

Parasite est l’apogée de son génie. Même s'il est difficile de l'associer à un genre en particulier, je pense qu’il est plus facile de décrire ce film comme un thriller. Le mystère planant et les innombrables twists en font une meilleure expérience que je vous recommande de vivre sans trop en savoir d'avance. Ce scénario est d’autant plus engageant que la touche humoristique de Joon-ho Bong est très présente.

Le cast, mené par le fréquent collaborateur de Bong, Kang-ho Song, est excellent. Le quatuor principal est un peu comme la famille Bougon version coréenne, tout aussi pathétique et hilarante que la version québécoise.

Sous la surface, il s’agit d’une exploration poignante de la division des classes en Corée du Sud. Une réalité qui ne semble pas très éloignée de celle nord-américaine.

À voir, dès que possible!